Des efforts considérables ont été menés pour apporter aux
populations rurales du continent africain des soins de base. Mais
la qualité de ces soins reste aujourd’hui peu satisfaisante car le
médecin généraliste est le plus souvent absent en première
ligne. Cette situation est paradoxale en regard du nombre de
médecins formés dans les facultés en Afrique francophone et à
Madagascar. Le déficit en médecin généraliste, exerçant dans les
zones rurales, reste particulièrement préoccupant alors que
les jeunes médecins sans emploi se multiplient dans les villes.
L’ONG Santé Sud, depuis plus de vingt ans, propose un concept
– la médecine générale communautaire – qui, associé à un dispositif
d’accompagnement, a permis l’installation de plus de deux
cents médecins généralistes communautaires au Mali et à
Madagascar. Ce concept a pour intérêt d’associer, dans une même
pratique, la médecine de famille et les Soins de Santé Primaires.
S.F.S.P. | « Santé Publique »
2014/HS S1 | pages 59 à 65
Considerable effort has been made to provide rural African
populations with basic health care, but the quality of this care
remains unsatisfactory due to the absence of first-line GPs. This is
a paradoxical situation in view of the large number of physicians
trained in medical schools in French-speaking Africa and
Madagascar. of the lack of GPs working in rural areas is a real
concern, as many young doctors remain unemployed in cities.
For more than 20 years, the NGO Santé Sud has proposed a
Community General Medicine concept, which, combined with
a support system, has allowed the installation of more than
200 community GPs in Mali and Madagascar. The advantage of
this concept is that it provides family medicine and primary health
care in the same practice.
S.F.S.P. | « Santé Publique »
2014/HS S1 | pages 59 à 65