Les conséquences néfastes de la mauvaise gestion et les faits de corruption dans le domaine de la
santé ont amené l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à mettre en place depuis 2004, un
programme de bonne gouvernance qui vise à améliorer les mesures de transparence dans
l’exercice des fonctions du secteur pharmaceutique.
Notre pays, le Bénin, ayant souscrit à ce programme en 2007, l’OMS a commis des experts qui ont
procédé à l’évaluation des fonctions essentielles du secteur pharmaceutique public béninois.
De l’analyse des résultats de cette évaluation réalisée conformément aux normes admises par
l’OMS en la matière, il ressort qu’en République du Bénin, la gestion des produits
pharmaceutiques dans le secteur public présente une vulnérabilité modérée à la corruption.
Sur les six (06) fonctions ayant fait l’objet de l’évaluation, seule celle liée au contrôle de la
promotion des médicaments présente une forte vulnérabilité à la corruption en raison de la faible
note de 3,428 sur 10 dont elle a été créditée.