En 2024, le Cap-Vert et l’Égypte ont été certifiés exempts de paludisme, ce qui prouve qu'il est possible d'éliminer la maladie avec une volonté politique et des ressources adaptées. Cependant, en Afrique, où se concentrent 95 % des cas mondiaux et 97 % des décès (en 2023), les progrès stagnent et l’objectif d’élimination d’ici 2030 est menacé. Les principaux obstacles sont le déficit de financement, la résistance aux insecticides et aux médicaments, l'expansion du moustique Anopheles stephensi, le changement climatique, les crises humanitaires et la croissance démographique. Pour inverser la tendance, l’Afrique doit accélérer le déploiement de nouveaux outils (moustiquaires de nouvelle génération, vaccins), renforcer la mobilisation des ressources nationales et diversifier les financements. Une feuille de route de l’Union africaine vise à transformer ces engagements en actions concrètes pour éliminer le paludisme et ses conséquences sanitaires et économiques.
Accessed 27/08/2025.