La résistance à un antimicrobien survient quand un micro-organisme (bactérie, virus, champignon ou parasite), devient résistant à un médicament antimicrobien vis-à-vis duquel il était auparavant sensible . Cette résistance aux antimicrobiens (RAM), concerne un large ...ventail d’agents infectieux, et de nombreux secteurs d’activités (santé humaine et animale, agro-industrie, élevage, environnement). Elle représente une menace croissante pour la santé publique et aucun pays n’est épargné. Il est particulièrement alarmant de constater la propagation rapide, dans le monde entier, des bactéries multirésistantes provoquant des infections courantes qui ne sont pas sensibles aux traitements antibiotiques habituellement utilisés, ainsi que des infections en particulier hospitalières, résistantes aux traitements antibiotiques de dernier recours . Le problème se pose actuellement en termes de développement durable : il dépasse largement le cadre de la santé humaine et interpelle le monde entier
AMR CONTROL – ÉDITION FRANÇAISE VOL.1
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Ce manuel est destiné aux formations sanitaires de base afin qu’elles puissent faire face à la lutte contre la lèpre au Rwanda en s’alignant à la Stratégie mondiale renforcée telle que définie par l’OMS1. Cette stratégie de l’OMS et ses partenaires a pour but de réduire davantage la... charge de la lèpre, et fournir des services de qualité pour le traitement de la maladie dans toutes les communautés affectées, tout en garantissant le respect des principes d’équité et de justice sociale.
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Ce guide de formation applique une approche participative, reflétant les nombreuses preuves que les adultes apprennent mieux en pratiquant et en réfléchissant à leurs expériences. Il met donc l'accent sur des exercices visant à améliorer les compétences en matière de conseil afin d'aider le...s clients à adopter des pratiques nutritionnelles optimales. La nutrition des femmes et l'alimentation des nourrissons dans le contexte du VIH sont également abordées. Des directives permettant de lier la prévention de la malnutrition au traitement via la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë sont également incluses. Cette formation peut également être dispensée aux responsables de la nutrition afin de leur donner les moyens de fournir une supervision de soutien aux agents de santé et aux agents communautaires.
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Le présent document est un manuel destiné au Dispensateur de Soins à Domicile (DSDOM) exerçant dans un site PECADOM. Il a pour objet de l’aider à prendre en charge de façon précoce et adéquate le paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires aigües.
Les informations et les ...images contenues dans le manuel aideront le DSDOM d’une part à se familiariser avec les différentes pathologies décrites pour un diagnostic et un traitement adéquats et d’autre part à connaitre les messages clés à véhiculer sur la prise en charge et la prévention du paludisme, des IRA et de la diarrhée au niveau communautaire.
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Cette évaluation a trois principaux objectifs :
1 - Evaluer la qualité des données collectées par le système LP depuis septembre 2010 à septembre 2012.
2 - En fonction de la qualité de ces données, appuyer l’équipe terrain, basée principalement à Diapaga, dans l’analyse statistique ...des données, particulièrement des données nutritionnelles.
3 - Enfin, analyser l’ensemble du système de gestion des données existant et proposer des améliorations du système depuis la phase de collecte, de saisie, de traitement et d’analyse des données jusqu’à la valorisation des résultats et la dissémination des rapports.
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Ce guide qui s’adresse à tous les prestataires de soins impliqués dans la prise en charge des enfants, peut être utilisé aussi bien au niveau des structures sanitaires publiques que privées.
Son objectif général est d’améliorer la prise en charge de la tuberculose de l’enfant au Sé...négal et plus spécifiquement de :
• renforcer le dépistage précoce des cas de tuberculose infantile
• proposer une approche standardisée de diagnostic et de traitement de la tuberculose de l’enfant
• proposer une approche standardisée de gestion des cas contacts de tuberculose
• améliorer la prise en charge de la co-infection TB/VIH et de la tuberculose multirésistante de l’enfant
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Trop peu de médecins ont les compétences nécessaires pour traiter la fistule génitale et pour suivre les patientes après l’opération chirurgicale. La plupart des actes ont lieu en Afrique et en Asie par des chirurgiens locaux, avec un support technique fourni par les chirurgiens de pays dév...eloppés, où les cas de fistules sont rares. Il faudrait de nombreuses années aux médecins actuellement capables de traiter les fistules obstétricales pour opérer toutes les femmes qui ont besoin de leurs expertises, ces femmes qui sont chaque jour de plus en plus nombreuses. Bien que le besoin de chirurgiens formés au traitement de la fistule soit reconnu, il n’existait pasjusque là de manuel de formation standard. Ce présent manuel a été conçu pour pallier à ce manque.
Ce manuel a été conçu en collaboration avec des chirurgiens de la fistule, des organisations professionnelles et des organisations spécialistes de la santé, basées en Afrique, en Asie, en Europe et aux États-Unis.
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Les maladies infectieuses sont en constante mutation. De nouvelles maladies apparaissent, d’autres qui sont bien connues se propagent ou refont surface, et quelques rares fois, une maladie est éradiquée. Les maladies infectieuses telles que le VIH, la tuberculose et le choléra sont des causes c...onsidérables de morbidité et de mortalité dans plusieurs régions du monde. Le personnel de la santé joue un rôle primordial, en ce qui concerne la protection de leurs clients contre les maladies infectieuses et leurs traitements en cas d’infection. Dans le cadre de leur travail, le personnel de santé accomplisse des tâches cliniques ou autres activités susceptibles de les exposer ainsi que leurs clients aux microorganismes – orga- nismes potentiellement infectieux. Bon nombre de ces clients sont malades et, par conséquent, sont plus vulnérables aux infections ou peuvent avoir des infec-tions susceptibles d’être transmises à d’autres personnes. Par chance, l’ensemble du personnel travaillant dans les services de santé est en mesure d’exécuter des procédés simples visant à minimiser le risque – vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs clients – et réduire la propagation des infections. Ces pratiques peuvent être intégrées à moindre frais dans les habitudes quotidiennes au sein des établissements de santé du monde entier. Ce guide de référence est spécialement conçu pour l’emploi à tous les niveaux du système sanitaire, depuis les plus grands hôpitaux jusqu’aux plus petits dispensaires ou centres de santé, dans des établissements où les ressources sont rares.Ce guide, publié pour la première fois en 1999, a été mis à jour. Bien que la plu-part des pratiques restent inchangées, il a fait l’objet de quelques modifications significatives – par exemple, concernant les recommandations liées au lavage des mains et aux précautions standard. Toutefois, ce guide continue de présenter des recommandations pratiques en matière de procédés simples et relativement peu coûteux pouvant être exécutés partout, à l’aide des matériels de base et des équi-pements de niveau technologique moyen.
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Dans la plupart des pays, les services de lutte contre la tuberculose (TB) sont décentralisés jusqu’aux dispensaires
les plus périphériques et souvent au sein même des villages et des quartiers. Par contre, les services
de lutte contre le VIH/Sida sont généralement beaucoup plus centralis...és parce que la diffusion des
soins, notamment de la thérapie antirétrovirale (TARV), n’a commencé qu’assez récemment. De ce fait,
les patients qui ont besoin d’un traitement à la fois contre la tuberculose et le VIH/Sida peuvent être obligés
de se rendre dans deux établissements distincts et ainsi d’avoir à parcourir de longues distances pour
accéder aux soins. L’absence de services intégrés TB/VIH peut provoquer des retards dans le diagnostic
et le traitement, et même se traduire par un mauvais suivi des traitements, voire par des interruptions. Par
ailleurs, les patients ont à supporter la charge financière des frais de déplacement et des autres coûts indirects,
tels que de longs temps d’attente et une perte de revenu
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Journal des anthropologues Association française des anthropologues
122-123 | 2010
Si le malaise ressenti lorsque l’on se trouve en présence du handicap constitue un invariant culturel (Stiker, 2005), chaque culture lui confère néanmoins une signification particulière (Murphy, 1990). Quelle...s sont alors les spécificités des situations de handicap au Burkina Faso ? Les idées reçues sur le continent africain sont nombreuses (Courade, 2006) : concernant le traitement des personnes handicapées, les représentations oscillent selon Poizat (2007) entre « afro-optimisme » et « afro-pessimisme » ; si la solidarité communautaire est parfois considérée comme garantissant leur non-singularisation (Guilmain-Gauthier & Jacquemin, 1994), les croyances traditionnelles relatives au « monde invisible » sont souvent invoquées comme déterminant à l’inverse leur maltraitance et leur exclusion (Devlieger, 1994).
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Guide pratique pour bien prescrire les médicaments - On y voit comment la prescription d’un médicament s’inscrit dans un processus participant de maintes considérations, quels principes président au choix d’un médicament, et comment constituer progressivement une liste de médicaments de... prédilection - des produits avec l’emploi desquels on s’est pleinement familiarisé en vue de les utiliser dans la pratique quotidienne. Des exemples illustrent la façon de choisir et de prescrire les médicaments, de s’assurer de l’observance du traitement et de communiquer véritablement avec les patients. Enfin, on examine les différentes sources d’information pharmaceutique en en décrivant les qualités et les défauts.
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Principaux faits
D’après les estimations, 6 à 7 millions de personnes dans le monde sont infectées par Trypanosoma cruzi (T. Cruzi), le parasite responsable de la maladie de Chagas. La plupart de ces personnes vivent en Amérique latine.
La transmission à l’être humain se fait principalem...ent, en Amérique latine, par l’intermédiaire d’un insecte appelé triatome, qui peut être porteur de T. cruzi.
Parmi les autres modes de transmission de la maladie de Chagas, figurent : la transmission orale (par voie alimentaire), la transfusion de sang ou de produits sanguins, la transmission mère-enfant (congénitale), la transplantation d’organes et les accidents de laboratoire.
La maladie de Chagas ne touchait auparavant que des zones rurales de la Région des Amériques, et surtout de l’Amérique latine. Ces dernières décennies, toutefois, les mouvements de population ont fait que la plupart des personnes infectées sont des habitants de zones urbaines (urbanisation) et que la maladie s’est propagée à d’autres continents (où T. cruzi se transmet par des voies non vectorielles).
L’infection à T. cruzi est curable si un traitement est instauré rapidement après l’infection.
Chez les personnes infectées de façon chronique, un traitement antiparasitaire peut éventuellement prévenir ou enrayer la progression de la maladie, et éviter sa transmission, notamment de la mère à l’enfant.
Jusqu’à 30 % des personnes infectées de façon chronique présentent des troubles cardiaques, et jusqu’à 10 % d’entre elles souffrent de troubles digestifs et/ou neurologiques, ce qui peut imposer un traitement particulier.
Les principales méthodes de prévention de la maladie de Chagas en Amérique latine sont la lutte antivectorielle ainsi que d’autres stratégies visant à réduire la transmission vectorielle.
Dans le monde entier, le dépistage sanguin joue un rôle crucial dans la prévention de l’infection par transfusion ou transplantation d’organes.
Il est essentiel de détecter et de traiter l’infection chez les femmes et les filles en âge de procréer, ainsi que de soumettre tout nouveau-né et ses frères et sœurs à un dépistage dans le cas où la mère est infectée et n’a jamais reçu de traitement antiparasitaire.
Certains facteurs socio-économiques et environnementaux influent fortement sur la maladie de Chagas, dont la propagation et les différentes dimensions interdépendantes justifient la nécessité de mettre en œuvre des stratégies de lutte multisectorielles.
Quelques pays ont mis en place la notification et la surveillance des cas aigus et chroniques et des voies de transmission actives, qui sont essentielles à la lutte contre la maladie de Chagas.
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L’ulcère de Buruli, une infection causée par Mycobacterium ulcerans, touche plus de 33 pays dans le monde, mais un peu moins de la moitié seulement de ces pays communiquent régulièrement des données sur la maladie à l’OMS. La plupart des cas notifiés se trouvent dans les sous-régions d...Afrique occi-
dentale et centrale. Le mode de transmission de l’ulcère de Buruli n’est pas connu. Environ la moitié des personnes touchées sont des enfants de moins de 15 ans et les deux sexes sont concernés à parts égales.
Le diagnostic repose principalement sur l’observation des caractéristiques cliniques et épidémiologiques.
Parmi les quatre méthodes de confirmation utilisées (examen microscopique, amplification en chaîne par polymérase (PCR), histopathologie et mise en culture), la PCR est la plus rapide et la plus courament employée. D’autres méthodes rapides, comme l’utilisation de la chromatographie sur couche mince par fluorescence pour détecter la mycolactone dans les lésions des cas suspects d’ulcère de Buruli, sont actuellement à l’étude dans quatre pays d’Afrique. Des travaux de recherche sont en cours pour mettre au
point des tests utilisables sur le lieu des soins. Le traitement de l’ulcère de Buruli consiste à administrer une association d’antibiotiques (rifampicine et clarithromycine) pendant 8 semaines. Des traitements complémentaires, comme le soin des plaies, les greffes cutanées et la prévention des incapacités, sont nécessaires dans certains cas pour parvenir à une guérison complète.
La cible fixée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) exigée des pays pour assurer la lutte contre l’ulcère de Buruli est la confirmation d’au moins 70 % des cas par PCR pour chaque pays. Tous les pays d’endémie disposent d’au moins un établissement doté des moyens nécessaires pour effectuer les tests de PCR pour la confirmation des cas. Cependant, la plupart des pays de la Région africaine n’ont pas réussi à atteindre la cible fixée. Un déclin du taux de confirmation a même été observé.
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A medida que el tratamiento antirretrovírico con dolutegravir se extiende a más personas que viven con el VIH en el
mundo, adquiere más importancia estimar la frecuencia con que surge la farmacorresistencia adquirida a este
antirretrovírico en las poblaciones tratadas con esquemas que lo conti...enen. Si bien no se ha detectado resistencia
al dolutegravir en los ensayos clínicos con poblaciones no tratadas antes con antirretrovíricos en las que se ha
detectado una viremia persistente pese al tratamiento, los datos indican que puede surgir en quienes toman esquemas
con dolutegravir. La OMS recomienda a los países que estén ampliando el tratamiento con dolutegravir que acompañen
su despliegue con la vigilancia sistemática de la farmacorresistencia.
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Lignes directrices provisoires, 13 août 2020
L’OMS a établi cette brève note d’information pour répondre au besoin de recommandations sur la prestation sûre de soins à domicile aux patients présumés atteints de l’infection par le nouveau coronavirus (2019-nCoV) présentant des symptô...mes bénins, et sur les mesures de santé publique liées à la prise en charge des contacts asymptomatiques.
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